Pourquoi a-t-on peur de prendre des décisions ?

Pourquoi a-t-on peur de prendre des décisions ?

Pourquoi a-t-on peur de prendre des décisions ?

Nous parlons souvent du libre-arbitre, cette possibilité de choix dont nous jouissons tous et toutes et qui nous permet de pouvoir à chaque instant transformer notre vie en fonction des décisions que nous prenons.

Pourtant, je m’étonne souvent de constater à quel point la plupart des gens s’empêchent de choisir et préfèrent remettre leur vie à plus tard, ou se trouver tout un tas d’excuses pour ne pas avoir à prendre la responsabilité de leur propre existence.

Je parle de responsabilité parce que faire un choix, c’est acter une direction, une intention. C’est souvent se couper de la possibilité de faire porter à d’autres la responsabilité de nos échecs puisque nous avons posé une volonté. C’est être adulte.

Ce libre-arbitre, cette liberté de choisir, est à mon sens le privilège que nous bafouons le plus.

Réfléchissez quelques instants : quelles décisions n’avez-vous pas prises et regrettez-vous aujourd’hui ? Qu’il s’agisse de votre vie personnelle ou professionnelle, combien de fois avez-vous refusé de choisir ?

Quelles décisions peinez-vous à prendre maintenant ? Quelles excuses trouvez-vous pour reculer l’échéance ?

 

Nos décisions peuvent tout changer

 

Je ne crois pas en un destin tout tracé, je crois au fait que nous n’avons pas de prise sur certains grands évènements de notre existence, mais que nous avons le plein pouvoir quant à ce que nous allons en faire.

Chaque décision change le cours de notre vie. En choisissant autre chose, vous auriez pu avoir un métier différent, un autre partenaire amoureux, habiter un endroit différent au monde. Bref, votre vie actuelle est la résultante de tous les choix que vous avez fait jusqu’ici.

 

La bonne nouvelle est que cela signifie donc que la vie que vous vivrez demain dépend des choix que vous ferez maintenant, à partir de cet instant précis. Vous avez le pouvoir de tout changer.

 

On me parle souvent de la peur pour justifier l’inaction. Mais j’ai envie de vous demander, la peur de quoi ?

Beaucoup de personnes entretiennent l’idée qu’un échec serait une fin en soi. Elles refusent de voir que tout est en perpétuel mouvement et qu’il est toujours possible de recommencer, de se réinventer, de mobiliser d’autres ressources.

 

La raison de tout cela est la peur de la perte : parce que j’ai peur de perdre ce que je pense être une sécurité, même si celle-ci m’est inconfortable, je me refuse à tenter autre chose. Mais je vais être honnête avec vous, si votre vie actuelle ne vous convient pas et que vous voulez vous laisser l’opportunité d’un quotidien meilleur, il va falloir sauter.

 

Cela signifie lâcher vos résistances, vos excuses, vos faux-semblants. Lâcher vos attachements car ce sont eux qui vous maintiennent dans l’immobilisme. Ce n’est pas en perpétuant dans le même état la vie qui ne vous convient pas, c’est-à-dire celle qui vous a mené là, que les choses s’amélioreront. En faisant la même chose on obtient les mêmes résultats.

C’est en allant au contraire revoir complètement votre manière de faire, de vivre, d’être que vous pourrez manifester un vrai changement.

J’ai accompagné des centaines de personnes et toutes trouvaient toujours la bonne raison de ne pas sauter le pas : si je quitte telle personne je vais être seul ; si je quitte mon emploi je n’aurai plus d’argent ; si ça ne marche pas je ne sais pas comment je vais faire.

Mais avez-vous envisagé le fait que ça pouvait marcher ?

C’est mathématique, on peut prendre les décisions les plus audacieuses quand on comprend que l’on n’a plus rien à perdre.

J’entends par là que c’est quand les choses nous sont vraiment insupportables, intolérables, que l’on décide de les changer. Si on perpétue une situation désagréable c’est qu’on en peut encore. C’est qu’à un niveau ou à un autre elle nous est moins insupportable que l’hypothèse d’un changement. Donc que l’on est pas encore arrivé au point de non retour qui est pourtant nécessaire à la transformation de notre vie.

Soyez pragmatique, réaliste. Face à un problème, pensez immédiatement à la solution car la plupart du temps il y en a toujours une.

Vous avez une décision à prendre et vous avez peur de quelque chose ? Eh bien envisagez la situation sous tous les angles possible. Quels sont les risques réels, et non fantasmés ?

Quelles sont les possibilités de sortie en cas de crise, si jamais ça ne marche pas ?

Comment pourrez-vous rebondir ? Sous combien de temps ?

Et surtout demandez-vous : et si ça marche, qu’est-ce que ça peut concrètement apporter à ma vie ? Imaginez-vous vraiment vivre ce changement et tous les impacts positifs qu’il peut avoir.

 

Vous avez des ressources intérieures bien plus précieuses que vous ne le pensez. Je suis persuadée que déjà là, aujourd’hui, vous pouvez citer des situations passées qui vous paraissaient inextricables à un moment T, mais desquelles vous vous êtes pourtant sorti.

C’est aussi ça la magie de la vie, ce qui nous semble si angoissant aujourd’hui ne signifiera peut-être plus rien dans un an. Alors décidez, actez, prenez conscience du pouvoir de création que vous avez sur votre propre existence et du fait que vous seul avez la possibilité de la changer.