Les synchronicités sont des coïncidences toujours heureuses qui se greffent à notre quotidien. Apprenez à les manifester et à en tirer le plein profit.
Un enchaînement parfait
Il y a quelques jours lors d’une méditation de gratitude mon esprit s’est fixé sur le fait que l’on avait toujours mis sur ma route des personnes ou des concours de circonstances qui m’avaient permise de trouver des issues à des situations d’un premier abord inextricables.
J’ai réalisé un peu plus fort qu’à chaque fois que je me suis abandonnée à la vie j’ai laissé la place aux synchronicités qui, comme si un chef d’orchestre était en train de rythmer la partition de ma vie, m’ont apporté des solutions inespérées.
J’ai repensé à ce jour où, occupant un poste qui ne me convenait pas du tout, j’ai dit à l’Univers que j’avais le sentiment de me perdre et que je souhaitais être libérée de cette situation professionnelle. J’ai parlé avec tout mon coeur, lui disant que je remettais tout entre ses mains car j’étais fatiguée de lutter, et il n’en a pas fallu plus pour que 4 jours exactement après cette demande, mon employeur me propose de lui-même une rupture de contrat à l’amiable. Tout s’est donc passé dans la douceur et j’ai pu quitter ce poste.
Tout de suite après j’ai rencontré une guérisseuse et médium qui a été mise sur ma route totalement par « hasard » et qui m’a demandé ce que j’attendais pour exercer mes dons à temps-plein. Et d’autres évènements se sont greffés sur tout ça et m’ont permise de me dégager de toutes mes obligations et de m’installer à mon compte, sans le moindre retard dans le planning que je m’étais fixé.
Tous ces évènements c’est ce que l’on appelle les synchronicités, ces choses ou ces personnes qui arrivent à vous sans trop que vous ne sachiez pourquoi et qui vous apportent des prises de conscience et l’opportunité de donner un autre souffle à votre vie.
Peut-on provoquer les synchronicités ?
Je ne dirais pas qu’une synchronicité se provoque, mais plutôt que notre attitude va lui permettre de se manifester. Et cette attitude, c’est l’abandon.
A chaque fois que l’on arrête de lutter, d’attendre ou d’alimenter une situation avec des émotions de basse vibration, on libère suffisamment d’énergie autour de nous pour qu’elle puisse aller se diriger vers la solution qui nous est la plus adaptée. Et c’est là que se produisent les synchronicités.
Ces évènements qui paraissent être de purs hasards, qui sont souvent inespérés, s’enchaînent pour nous amener exactement là où nous devons aller. S’asseoir à côté de la bonne personne, se trouver au bon endroit ou voir se décanter soudainement une situation pour laquelle nous ne nourrissions plus le moindre espoir, la synchronicité permet absolument tout.
Ce n’est pas forcément la situation que l’on abandonne (par exemple pour une affaire administrative on ne va surtout pas arrêter de faire les démarches nécessaires pour la régler), mais plutôt la frustration qui y est attachée. En intégrant le fait que ce qu’il se passera sera forcément juste pour nous en finalité, on arrête de créer un noeud énergétique qui ne fait que nous maintenir un peu plus longtemps dans la stagnation.
Pourquoi est-ce que s’abandonner permet de débloquer les situations ?
Le principe est en fait le même que pour la loi d’attraction ou la méthode Ho’Oponopono, qui nécessitent que l’on se détache du résultat attendu. En fait, tout fonctionnant autour de nous comme un aimant attirant à lui les énergies de même vibration, lorsque l’on s’attache à penser à une situation qui provoque en nous de la frustration, c’est comme si l’on attirait à nous encore davantage de frustration, donc il est peu probable qu’une solution soit trouvée dans la rapidité.
Qui n’a jamais vécu ce moment où, alors même que l’on avait cessé de penser à une personne ou à une problématique du quotidien, les choses se débloquaient comme par magie ? J’ai aussi souvent remarqué que les personnes en recherche d’emploi peuvent passer des mois sans recevoir la moindre réponse à leurs candidatures et que finalement, dès lors qu’elles se libèrent d’un trop-plein de pression, une proposition qui sera suivie de plusieurs autres finit par se présenter à elles. Ce n’est pas un hasard, c’est le positionnement adopté par la personne qui change tout.
Il est en fait question de la confiance que l’on porte en la vie et de l’acceptation de ce qui est.
Accepter ce qui est ne signifie pas renoncer, ni tomber dans l’inaction. C’est au contraire mettre en oeuvre tout ce que l’on peut gérer à notre échelle, et une fois ceci réalisé prendre conscience que l’on ne peut pas faire plus donc passer le relais à l’Univers.
J’ai toujours considéré que je faisais partie d’une équipe, celle de ma vie. Il y a certaines choses que personne d’autre que moi ne peut faire comme les différentes démarches auxquelles tout-un-chacun est confronté au quotidien. Mais pour le reste je passe le flambeau. Pour la prise de décisions je demande l’avis de mon âme. Puis je passe à l’action. Et pour le résultat eh bien je me dis que si mon âme m’a guidée vers cette direction c’est que tout est parfait, donc je laisse l’Univers faire ce qui doit être fait.
Comme tout le monde je stresse parfois, j’ai mes moments de doute, mais je m’accroche alors à tous ces évènements qui me semblaient insurmontables ou toutes ces situations face auxquelles j’avais le sentiment de m’être trompée en suivant la voix de mon âme, et qui au final m’ont appris énormément de choses.
Je peux vous donner l’exemple du dernier emploi que j’ai occupé avant de me dédier à temps-plein à la guérison. J’étais juriste et j’ai quitté mon poste dans une société pour rejoindre un cabinet d’avocats puisque je projetais de le devenir moi-même. Mon âme m’y avait fortement encouragée. Au final cette expérience s’est avérée extrêmement difficile, l’ambiance était pesante, j’avais beaucoup moins de liberté que dans la société dans laquelle je travaillais précédemment, en bref je n’aimais pas du tout ce que je faisais, tout étant trop codifié et répétitif.
Lorsque ça s’est terminé j’ai éprouvé un sentiment d’échec, mais peu après j’ai réalisé qu’il fallait que j’en passe par là puisque cette expérience m’a convaincue que pour rien au monde je ne souhaitais avoir la vie de ces avocats. Ils ne vivaient que dans le stress, voyaient peu leurs proches, adaptaient leurs horaires aux exigences des plus gros clients… Si je n’avais pas vécu tout ça, j’aurais certainement passé mon diplôme pour réaliser plus tard que je n’aimais pas la vie que je menais, ou alors j’aurais quand même choisi de me dédier à mes dons à temps plein mais toujours avec un « et si j’étais devenue avocate ? » en arrière-plan. Aujourd’hui je remercie mon âme car cela m’a permis d’affiner un peu plus ma propre vision de l’épanouissement personnel et professionnel, et donc ça m’a poussée à me créer la vie qui me correspond vraiment.
Je pense que parfois il est bon de savoir avancer à l’aveugle, non pas en le vivant comme une insécurité mais en se laissant porter et en disant à l’Univers ou à Dieu si on y croit « ok, je remets tout entre tes mains, je ne sais pas encore où tout ça va me mener mais toi tu le sais et ce sera forcément pour mon plus grand bien en finalité ».
Comment tirer le plein profit des synchronicités ?
En passant à l’action ! Lorsque la synchronicité se présente à vous, il est temps d’agir. Cela ne signifie pas vous remettre dans l’attente ou tenter d’anticiper la suite (car vous pourriez bloquer à nouveau la situation) mais saisir les opportunités qui se présentent à vous, prendre des contacts, réaliser les actions nécessaires, en laissant toujours à la vie l’opportunité de vous surprendre et parfois même de vous amener vers une voie que vous n’aviez même pas envisagée.
Et c’est ça aussi la beauté de notre existence, passer d’un point A à un point B en empruntant des chemins qui ne faisaient peut-être pas partie de notre plan mental initial, mais qui seront toujours riches de nouveaux apprentissages.
En bref, manifester les synchronicités dans sa vie c’est savoir être parfois acteur, parfois observateur, et toujours certain de suivre le chemin parfait.