Le grand éveil à la vie

Le grand éveil à la vie

Nous assistons à de nombreux changements sur notre planète, énergétiques j’entends. Le taux vibratoire général augmente, et cela a pour conséquence d’influencer directement nos propres énergies, car je rappelle ici que nous ne sommes qu’une partie du Tout qui nous entoure.


Faire le point sur sa vie

Cette montée du taux vibratoire s’accompagne par ce que de nombreux thérapeutes et moi-même appelons l’éveil des consciences, qui se caractérise par la volonté présente chez de plus-en-plus de personnes de s’ouvrir à la spiritualité, et au fait que nous ne sommes pas incarnés juste pour réussir notre vie sentimentale, matérielle ou professionnelle, mais qu’il y a au contraire quelque chose de plus profond, une quête de sens intérieure qui se met en place.

Souvent, cet éveil se produit à une période de notre vie dans laquelle nous sommes confrontés à de nombreuses épreuves, des ruptures, des deuils, en tout cas tout un tas de moments difficiles qui nous font remettre en question notre personnalité profonde, nos envies, nos choix de vie. Il y a la plupart du temps quelque chose de douloureux derrière tout cela, l’impression de ne pas être à sa place ou pas sur la bonne voie, l’impression de se perdre.

Parfois au contraire, cet éveil a lieu à un moment où tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes dans notre vie. Beaucoup de mes consultants me disent qu’ils avaient tout pour être heureux selon le consensus commun, à savoir une famille soudée, un partenaire de vie présent et aimant, des enfants merveilleux, une profession épanouissante et des moyens financiers suffisants, pourtant est né en eux un mal-être, le sentiment de jouer dans une pièce de théâtre de mauvais goût, de ne pas se retrouver dans cette illusion de bonheur comme s’il leur manquait quelque chose non pas de palpable, mais plutôt une base intérieure, un sentiment de solidité et de plénitude en eux.

Alors dans les deux cas, ces personnes commencent à s’interroger sur la raison de leur présence ici, sur le sens à donner à leur vie au-delà de tout aspect sentimental ou amoureux. C’est là que la prise de conscience se produit.

On m’a demandé un jour à quoi, selon ma vision personnelle des choses, je pouvais reconnaître qu’une personne est totalement accomplie et peut ainsi considérer que son chemin de vie terrestre est en parfaite adéquation avec la mission de son âme.

J’ai répondu que nous arrivons à cet état, que j’appelle l’éveil à la vie, lorsque nous avons trouvé l’harmonie entre chaque aspect de notre Etre pour ainsi nous autoriser à être ce que nous sommes vraiment ; lorsque nous sommes guéris de nos blessures profondes ; lorsque nous avons cessé de nous positionner en tant que victime dans notre vie pour en endosser la pleine responsabilité ; lorsque nous sommes capables de nous regarder avec amour et compassion et reconnaître que nous portons en nous quelque chose de divin, de lumineux ; lorsque nous sommes capables de répondre à la question « qui suis-je » autrement qu’en se définissant en tant que fille ou fils de, mère ou père de, travaillant en tant que etc ; lorsque nous avons trouvé suffisamment d’amour au fond de nous pour ne pas avoir besoin de le rechercher à l’extérieur de nous ; et surtout lorsque nous avons pris conscience que nous ne sommes pas seuls car tout autour de nous est en fait une partie de nous-même, comme un amoncellement des cellules d’un même coeur.

Ainsi, il n’y a plus de peur d’être seul, plus de raison de se sentir abandonné, car les autres ne sont qu’une partie de nous-même, nous sommes tous UN. Voilà ma définition de la complétude, du bonheur.

Se comprendre

L’Etre humain a aujourd’hui besoin, plus que jamais, d’être compris. Il a de plus-en-plus besoin de se réconcilier avec lui-même et avec toutes les parts de lui-même surtout. Lorsque je parle de toutes les parts, c’est que nous avons en nous différents aspects, l’émotionnel que l’on schématise par l’enfant intérieur, l’égo, le mental et la partie sage que l’on appelle l’âme ou encore le guide intérieur. Nous sommes souvent dominés par l’égo et le mental, nous refusons de faire la paix avec l’enfant intérieur et nous ne voulons pas écouter l’âme. Alors nous luttons contre nos douleurs, nous nous enfermons dans les angoisses, nous nous empêchons de nous autoriser le bonheur, nous cherchons des coupables à nos malheurs. Nous devenons en gros nos propres bourreaux, au lieu de nous accepter.

Selon moi il n’y a en fait que deux expériences émotionnelles : l’amour et la peur. Toutes les autres émotions ne sont que des manifestations, à des degrés plus-ou-moins forts, de ces deux expériences. Nous avons besoin de nous rapprocher de l’amour, de le laisser entrer dans nos vies. Ce ne sera qu’à partir de ce moment que nous serons capables de nous mettre à nu et d’abandonner nos conditionnements.

Oser être soi-même

Cette notion de conditionnement est importante, car c’est à cause de la pression de la société ou des pressions familiales que nous nous sommes perdus.

Le sociologue français Gustave LE BON a dit ‘La plupart des Hommes sont incapables de se former une opinion personnelle mais le groupe social auquel ils appartiennent leur en fournit de toutes faites’’. Il a également dit « Déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes, suffit souvent à les faire accepter ».

Ces deux phrases définissent à mon sens parfaitement ce qu’est le conditionnement. Les opinions que nous émettons, les jugements que nous pouvons porter sur les autres, ce que nous considérons de bon ou mauvais, tout ceci émane-t-il réellement de nous ou ne s’agit-il pas d’un conditionnement ?

Pourquoi y a-t-il une différence si flagrante entre des enfants, qui ne se soucient en rien de leur image, de la couleur de peau, de religion ou du statut social de leurs camarades, qui sont spontanés, créatifs et ne demandent rien d’autre qu’aimer et être aimés, et les adultes que nous sommes ? Que s’est-il passé pour que nous ayons abandonné cet état d’amour de nos jeunes années pour rejoindre cet état de peur ? Nous avons été conditionnés.

Nous avons étouffé notre réelle identité pour rentrer dans le moule du politiquement correct. Nous avons remplacé la spontanéité par l’angoisse et le stress. L’acceptation absolue par les préjugés. Nous avons oublié qui nous sommes, nos propres idées, pour adopter celles que d’autres nous ont apporté sur un plateau d’argent.

C’est la raison pour laquelle les gens ne sont pas heureux, car ils ne savent plus qui ils sont. Ils ont éteint la lumière de leur âme.

L’éveil des consciences doit servir à ça, à permettre à l’Etre Humain de se réunifier avec lui, son âme et le monde qui l’entoure. A ne plus se culpabiliser mais s’accepter dans tout ce qu’il est. A ne plus avoir besoin que qui que ce soit lui dicte sa conduite ou de chercher des réponses à l’extérieur de lui, mais à devenir au contraire suffisamment fort et lumineux à l’intérieur de lui pour irradier de cet amour qui lui faisait défaut.

Nous avons le choix de vivre notre vie dans le sommeil ou l’éveil. S’éveiller, c’est accepter de plonger au fond de ce que nous sommes pour s’accueillir, se guérir et s’aimer. C’est aussi remettre en question nos modes de vie, se demander quelles sont nos réelles envies et priorités. Tout cela ne se fait pas forcément dans la facilité et demande de se confronter à ce que l’on souhaite parfois garder enfoui au plus profond de soi, mais c’est cette voie qui permet la libération.